des gars des eaux › 1/1

nom › mi-fierté, mi-honte, ahlbrecht. prénom › volker sans plus de fioritures. âge › 24 ans, l'était pas prévu au portillon le cadet. faut dire que dix ans après le premier, ç'avait le même goût qu'une mauvaise blague. date de naissance › jour et mois au choix, en 1970. lieu de naissance › à berlin, du côté de la rda.métier › après s'être fait jeter de la volksbühne, l'a bien fallut qu'il se donne un coup de pied au cul. il enchaîne les petits boulots, il essaie, il tente. tantôt chez burger king, tantôt à la plonge, tantôt à essayer de refourguer de la merde en se faisant violence pour pas tout consommer. orientation sexuelle › au choix. statut civil › au choix. statut monétaire › pas la joie, pas dingue, ça craint. traits de caractère › discret, angoissé, imaginatif, idéaliste, influençable, impulsif, déterminé, souriant, attentif. avatars proposés › tom holland, charlie heaton, alex lawther, timothée chalamet, proposez. disponibilité › réservé.

histoire › y'a quelque chose qu'a vrillé, y'a quelque chose qu'a cassé - volker il était pas fait pour se casser la gueule à s'en bouffer du gravier sous la peau. faut dire que c'était un bon môme, l'était discret - même si c'était un accident, même s'il était pas souhaité, il a été accueillit avec cette même hypocrisie latente dans un cercle familial.
- un beau bébé.
- il te ressemble.
alors qu'il était pas plus intéressant qu'un autre, alors qu'il était pas plus flamboyant qu'un autre. y'avait que son frère aîné, johannes qui regardait de loin en haussant les épaules - l'avait déjà onze ans à l'époque. à cause de volker fallait se serrer la ceinture, à cause de volker fallait bosser plus - mais fallait garder le sourire, jamais lui en vouloir, parce qu'il avait rien demandé.

volker il a été plus gardé par son aîné que par sa mère, volker il a grandit avec cette tronche blasée, sans pour autant qu'il se fasse jamais insulter. môme qui causait pas beaucoup, y se faisait pas remarquer en cours, il s'investissait comme il pouvait - il était doué pour la littérature, il était bon pour les mots qui se cumulent et s'étouffent quelque part dans le fin fond de son estomac.

il a laissé tout le monde sur le cul, volker, quand il a dit haut et fort qu'il voulait faire du théâtre, qu'il souhaitait participer à la communauté en offrant de nouvelles oeuvres. au départ sceptiques, ils ont finalement laissé aller - parce que pourquoi pas. la vie d'artiste c'était pas sans se prendre quelques baffes. il a peine eu le temps de chercher un théâtre pour l'accueillir, tout lui apprendre que y'a eu la réunification - y'a cinq ans, de 89 à 90.

c'était bizarre, c'était étrange de découvrir quelque chose de neuf - mais il était pas encore totalement atteint par le socialisme de l'est, volker. il est quand même resté dans l'idée d'intégrer la volksbühne, d'essayer de devenir dramaturge - mais volker, volker il a merdé.
à un moment donné ça a juste pas pris,
à un moment donné ça a juste calé,
ça a fait l'effet d'un accident, un trois tonnes contre un pauvre chien largué sur l'autoroute. sans doute qu'il traînait avec les mauvaises personnes, sans doute que c'est le mélange d'ouest en est qui l'a fait trop s'ouvrir - à enchaîner les soirées, à se pencher sur une table pour sniffer, la tête en arrière et l'inspiration en veux-tu en voilà. ses pièces elles avaient pas forcément de sens, ses pièces elles voulaient pas toujours dire quelque chose - y venait à la bourre volker, y venait avec le souffle court volker.

il s'est fait renvoyer y'a deux ans, il s'est fait jeter y'a deux ans, déjà trop atteint, déjà trop touché par des désillusions - c'était même pas qu'il se la jouait artiste maudit, c'est qu'il en était un. alors à quoi bon s'emmerder à écrire sur du papier des dialogues d'exilés - il s'est enfoncé sans vraiment le vouloir, à commencer à se nécroser l'esprit, à chourer des billets dans les portes-feuilles des parents quand y vient toquer à la porte pour la bouffe du dimanche.

et il débarque souvent, la nuit, à deux heures du matin - et il débarque souvent, la nuit, chez johannes, à répéter qu'il va changer, à demander de l'aide.
deux fois il a essayé de se sevrer,
deux fois ça a couillé,
deux fois il a fait que dégueuler, l'a eu des hallu' de la taille d'un oeil de cyclope.
deux fois il a juste abandonné.

l'était pourtant mignon volker, l'était pourtant un bon garçon, volker.

johannes ahlbrecht › un peu pilier, un peu foutage de tronche aussi - les aléas de la hiérarchie entre deux types du même sang. ils se détestaient pas, ils se haïssaient pas, juste que y'avait le fossé, le décalage entre leurs âges, l'incompréhension à plusieurs étages. mais il était toujours là johannes, il déboulait à la baraque familiale pour le cadet, il se forçait à se farcir une après-midi, parfois une journée, simplement pour causer avec lui, pour partager un sourire grandissant, lui foutre un bordel sans nom dans sa tignasse du diable.

il l'a pas vraiment vu grandir, il l'a pas vraiment vu s'épanouir - seulement de loin, la tête qui se hochait en signe d'approbation, et même quand il était pas d'accord johannes, y se disait qu'un peu de soutien ça ferait jamais de mal. ça l'a motivé à se bouger le cul volker, ça l'a motivé à se dire que du talent il en avait au moins un peu - jusqu'à ce qu'il bute contre un trottoir, jusqu'à ce qu'il s'éclate la mâchoire. il a jamais compris ce qu'il avait loupé, johannes, il a juste bouffé les huit wagons de retard d'un coup - de quoi lui foutre un uppercut en plein bide.

ça a pris du temps avant qu'il comprenne - ça a pris du temps pour que ça lui crève enfin le fin fond des yeux jusqu'au trognon. il a bien essayé de le récupérer, il a bien accepté de le voir se vider les tripes sur son plancher, il a bien tenté de le relever, de le rassurer, lui faire comprendre que tout ce qu'il voyait c'était que le résultat de toute sa carcasse qui évacuait.
mais il s'enfonçait volker,
mais il se perdait volker,
et ça lui déglingue le coeur - façon pelleteuse folle sur un terrain vague, à la manière des enfants qu'écrasent de leurs pieds ridicules un monticule en se disant que c'est un monde tout entier qu'ils viennent de foutre en l'air.

coucou.
si t'es là c'est que ce bébé d'amour te tente potentiellement. alors ma foi je vais essayer d'aller vite. niveau de l'avatar tout est expliqué là-haut. pour ce qui est du pseudo ce ne sera pas négociable, je parle rapidement de lui dans ma fiche puis volker, j'aime si fort ce prénom.  
ensuite l'histoire, le plus gros est expliqué, vous pouvez cependant développer des zones diverses - ses amours, ses amitiés, etc. donc comme bon vous semble tant que vous restez dans les grandes lignes.  
pour ce qui est du lien : bien sûr ça va être du drama, vers où ça va aller, je sais pas, mais ça va être beau tout ça.  

pour ce qui est de l'activité, je vais pas demander la lune non plus mais au moins toutes les deux semaines ce serait cool. après pour ce qui est de la longueur je m'adapte à mon partenaire, donc je peux tant faire du 300 que monter jusqu'à 1000 encore que ça dépend du contexte du rp.

je demande simplement une personne qui s'implique un minimum dans la vie du forum, qui se recherche des liens, en somme : qui veut rester, qui veut kiffer l'aventure, qui veut tout aimer de a à z.  

voilà sinon que dire ?
je t'aime déjà.